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SEQUENCE 63 :                                                                          WEST PALM BEACH 

Ted Bradley, le visage couvert d’hématomes, les vêtements en bataille, entre dans sa limousine comme le téléphone sonne. Il décroche en colère. 
TED BRADLEY - Quoi ? 
L’ASSISTANT - Monsieur, j’ai trouvé des renseignements sur les associés de Tourcoing 
TED BRADLEY - Melle Tourcoing ! 
L’ASSISTANT - Oui, mademoiselle Tourcoing… 
TED BRADLEY - Et bien ? 
L’ASSISTANT - L’homme qui conduit le bateau s’appelle Paul Lacaze. Il est français. Il vient d’ouvrir un atelier de construction nautique à Wrighsville Beach à côté de Wilmington 
TED BRADLEY - Envoyez quelques hommes lui faire un peu de rangement à ce salaud de français. Pour le reste laissez moi le dossier sur mon bureau 
Il raccroche violemment. 

SEQUENCE 64 :                                                                          POLICE DE RALEIGH 

Le shérif de Raleigh est assis à son bureau. Son assistant, John est convoqué chez son supérieur. 
SHERIF - John, écoute moi bien une idée pour les deux jeunes français que l’on recherche. Si on met un avis de recherche, il se méfieront et puis…C’est un peu gros…Ils n’ont pas commis de crime…C’est juste le gamin de dix ans qui est en situation illégale…Non, je pense qu’un petit article sur l’hôtesse de l’air pourrait peut être les faire bouger…Pour que cette nana est fait ça comme ça c’est qu’elle a du avoir un petit béguin pour le grand frère…Il va peut être bouger pour l’aider, surtout que c’est un beau petit lot, l’hôtesse. 
JOHN - C’est pas con ce que vous dites là chef… 
SHERIF - C’est des années de pratique mon gars… 

SEQUENCE 65 :                                                                RETOUR ATELIER DE PAUL 

La nuit est tombée, l’équipe rentre, le 4x4 toujours devant et le camion derrière. Marie Claire conduit. 
MARIE CLAIRE - Ne vous inquiétez pas mon petit Paul. Nous n’avons que deux heures de route ! Ne me dites pas que les femmes au volant vous font peur… 

SEQUENCE 66 :                                                                                 ATELIER DE PAUL 

Les deux véhicules finissent par arriver devant l’atelier de Paul. celui-ci remarque aussitôt que la porte de son atelier est ouverte. Il saute rapidement du camion et entre dans l’atelier. Tout est ravagé. Un désordre indescriptible, un acte de vandalisme. Les maquettes sont écrasées, le papiers jonchent le sol, les meubles sont renversés, les outils rendus inutilisables. Paul sort aussitôt de l’atelier et se dirige vers son bureau. Il se sert de l’annuaire et trouve l’adresse de la First Union Bank. Il déchire la page et sort fou de rage, passant devant les autres qui viennent de constater les dégâts. Loïc est en larme. Marie Claire appelle Paul mais le temps que tous sortent, Paul est déjà dans sa voiture, il démarre en trombe. 
WILLIAM - Où il est parti ? 
Joan regarde Marie Claire. 
JOAN - Ted ? 
Marie Claire fait un signe de tête positif. 
MARIE CLAIRE - William viens avec moi, je pense savoir où il est parti 
Elle monte dans le 4x4 de William et celui-ci démarre en trombe.
Les deux véhicules finissent par arriver devant l'atelier de PAUL. Celui-ci remarque aussitôt que la porte de son atelier est ouverte. Il saute rapidement du camion et entre dans l'atelier. Tout est ravagé. Un désordre indescriptible, un acte de pur vandalisme. Les maquettes sont écrasées, les papiers jonchent le sol, les meubles sont renversés, les outils rendus inutilisables. PAUL sort aussitôt de l'atelier et se dirige vers son bureau. II se saisit de l'annuaire et trouve l'adresse de la First Union Bank. II déchire la page et sort fou de rage, passant devant les autres qui viennent de constater les dégâts. LOIC est en larme. MARIE CLAIRE appelle PAUL mais le temps que tous sortent, PAUL est déjà dans sa voiture, il démarre en trombe.
WILLIAM - Où il est parti ?
JOAN regarde MARIE CLAIRE.
JOAN - Ted ?
MARIE CLAIRE fait un signe de tête positif.
MARIE-CLAIRE - WILLIAM viens avec moi, je pense savoir où il est parti.
Elle monte dans le 4X4 de WILLIAM et celui-ci démarre en trombe.

SEQUENCE 67:                                            SIEGE SOCIAL DE LA FIRST UNION BANK
                                                                                                      WILMINGTON

PAUL arrête sa voiture face au siège social de la banque appartenant à TED BRADLEY.EIle se trouve à Wilmington près de Wrightsville Beach. PAUL sort de sa voiture en trombe et entre dans le hall. Un agent de la sécurité s'approche de lui et veut l'arrêter mais PAUL le repousse brutalement et se dirige vers les ascenseurs.


SEQUENCE                                                             SIEGE SOCIAL FIRST UNION BANK 
                                                                                                      BUREAU DE TED BRADLEY
L'homme se précipite vers le téléphone et compose un numéro.
L'AGENT - Monsieur BRADLEY ! Il y a un type qui vient de rentrer... Je n'ai pas pu l'arrêter...
TED BRADLEY raccroche son téléphone lorsque PAUL surgit dans son bureau. D'un geste de bras, PAUL renverse tout ce qu'il y a sur le bureau de BRADLEY. Il se saisit d'un ordinateur qu'il lance au travers de la pièce.

SEQUENCE 69 :                                                         SIEGE SOCIAL FIRST UNION BANK
                                                                                                               BUREAU DE TED BRADLEY

MARIE CLAIRE et WILLIAM se garent devant l'entrée. Ils voient, à coté de la voiture de PAUL une voiture de police. Ils sortent rapidement tous les deux.
Lorsqu'ils arrivent dans le bureau de TED, c'est pour remarquer que PAUL a tout saccagé à l'intérieur.  Ils s'adressent à un policier.
MARIE-CLAIRE - Nous recherchons PAUL LACAZE... POLICIER - Le fourgon vient juste de l'amener. C'est lui qui a fait tout ça...
WILLIAM - On s'en doutait... On est un peu là pour ça à vrai dire...

SEQUENCE 70                                                                        POLICE DE WILMINGTON
PAUL est sorti de sa cellule sans aucune amabilité par deux policiers. lorsqu'il arrive dans le hall du commissariat, ils voient MARIE CLAIRE qui finit de signer des papiers et WILLIAM assis un peu plus loin qui, le voyant, se lève et s'approche de lui.

WILLIAM - Bravo... Elle vient de payer ta caution.
MARIE CLAIRE s'approche de lui. PAUL, durement, en passant à ses cotés
PAUL - Je suis désolé.
MARIE-CLAIRE - Vous n'avez pas à être désolé. J'aurais fait la même chose à votre place. Dommage que vous n'en n'ayez pas fait de même avec lui.

PAUL la regarde, étonné, puis regarde WILLIAM qui lui fait une grimace comme s'il était impressionné. PAUL sourit et regarde MARIE CLAIRE. 

PAUL - O.K. BOSS!!


SEQUENCE 71 :    MAISON DE MICHELE RALEIGH

MICHELE est assise chez elle. Elle se prépare son petit déjeuner. Elle entend un bruit de la jardin. Elle sort et trouve le journal devant sa porte. Elle entre à nouveau dans la cuisine et déjeune tout en lisant. Soudain, elle s'arrête. Devant elle, un petit article avec sa photo. La jeune femme le relit plusieurs fois. Soudain, elle semble comprendre. 
MICHELE - Les salauds... Les salauds...

SEQUENCE 72:           MAISON DE MARIE CLAIRE
WRIGHTSVILLE BEACH

MARIE CLAIRE est en train de prendre le thé avec ses parents. La conversation est surtout entre la jeune femme et sa mère. Soudain son père se retourne vers elle pour lui parler de MAITRE KELLER leur avocat(MAITRE KELLER est l'avocat principal de la East Land Bank, il connait depuis plusieurs années la famille TOURCOING et représente également leurs affaires privés)

GEORGE TOURCOING - MARIE CLAIRE, j'ai eu MAITRE KELLER au téléphone cet après midi... A ma grande surprise alors que je lui parlais de nos affaires, il m'a appris qu'il avait dû intervenir auprès du commissariat de police de Raleigh en pleine nuit pour faire libérer PAUL LACAZE qui n'avait rien trouvé de mieux à faire que de saccager le bureau de TED BRADLEY le fils de notre principal Concurrent...

A ces mots, la mère de MARIE CLAIRE ne peut retenir un cri de surprise.

GEORGE TOURCOING- MARIE CLAIRE, étais -tu au courant de cette histoire ?
MARIE-CLAIRE - Et bien... oui... un petit peu... J'ai payé la caution... GEORGE TOURCOING - Tu pourrais m'expliquer ? déjà que je n'ai pas apprécié de l'apprendre par mon avocat sans que ma propre fille ne daigne elle même me le rapporter...
MARIE-CLAIRE - Et bien..;
GEORGE TOURCOING - Tu es au courant que toute la ville le sait... Je pense que notre banque aurait pu éviter cet incident ne serait ce que pour notre image... les BRADLEY ne doivent qu'être trop heureux de cette aubaine... Ils ne manqueront pas de le faire valoir... Je pensais que cette idée de course de bateaux serait un plus pour notre image mais je me demande si je ne me suis pas trompé...
MARIE-CLAIRE - papa ! Saches d'abord que TED a fait saccagé l'atelier de Paul , terriblement en colère,PAUL s'est rendu au bureau de TED et s'est laissé allé. Je ne l'en blâme pas d'ailleurs !
GEORGE TOURCOING - MARIE CLAIRE !
MARIE-CLAIRE - Oui, je suis d'accord avec PAUL. D'autant plus que pendant la course déjà TED s'est très mal comporté.
GEORGE TOURCOING - Tu le défends bien ce PAUL LACAZE... Et puis tu es trop souvent avec eux. En tant que chef d'entreprise ta place est à la banque. Me suis je bien fait comprendre ?
CLAIRE- ma chérie, reprend à manger...
MARIE CLAIRE se lève.
MARIE-CLAIRE - J'ai pas faim. Je vais aller prendre l'air sur la plage. HUBERT prépare la voiture j'arrive!
Sans plus un regard pour ses parents, elle quitte la pièce.

SEQUENCE 73                                                                                ATELIER DE PAUL
PIERRICK; LOIC et WILLIAM remettent de l'ordre dans l'atelier. Dans la cuisine de la maison, JOAN est en train de donner ses leçons à LOIC qui nE semble pas très assidu.

JOAN - Voilà jeune homme. Tu vas me résoudre ces quelques petites opérations.

JOAN sort le journal qu'elle se met à lire. Comme elle tourne la page, LOIC, assis à sa gauche, dont l'attention voltige un peu partout dans la pièce, regarde la page qui se trouve à coté de lui. En bas, il voit la photo de MICHELE. il ouvre de grands yeux. JOAN continue de lire et ne va pas tarder à tomber sur l'article.

LOIC- Tu peux m'aider à faire cette opération? J'arrive pas ! 
JOAN regarde et sourit.
J O A N - Cherche encore un peu. Fait un petit effort. je ne vais pas te donner la réponse tout de suite...

LOIC regarde à nouveau l'article et la photo. Déjà JOAN lit le haut de la page.

LOIC - Je sais pourquoi j'arrive pas... j'ai un peu faim...

JOAN sourit et se lève pour lui préparer à manger. LOIC en profite pour renverser "malencontreusement" son verre sur l'article, le rendant illisible.

LOIC - Merde ! J'suis con !
JOAN - C'est pas grave.

JOAN le regarde un instant.

JOAN - je crois que nous allons en arrêter là pour aujourd'hui. Tu n'as pas l'air dans ton assiette.

LOIC ne se le fait pas dire deux fois. il saute de sa chaise et cours dehors en se dirigeant vers